Date :
22 mars 1920 (calendrier julien)
Langue :
russe
Description physique :
photocopies de documents manuscrits. 1 pièce recto-verso.
Description :
Recto, sur papier officiel de 1919 à en-tête du « Commandant de l’Armée volontaire » (Командующій Добровольческой Арміей) : brouillon de l'ordre militaire au crayon noir, paraphé par le général Denikine : porte nomination du général Wrangel commandant en chef des Forces armées du Sud de la Russie. Une correction au crayon rouge.
Verso, tête-bêche : texte non daté, non signé, écrit à l'encre avec corrections et parties biffées au crayon rouge. Concerne l’embarquement de Denikine pour Constantinople, le 5 avril 1920, avec les généraux Felman et Romanovski, ce dernier ayant été abattu le jour même de son arrivée. À la fin du texte, entre parenthèses : Русское Прессбюро [graphie incertaine].
Biographie ou Histoire :
Anton Ivanovitch Denikine, fils d’un officier subalterne né dans le servage, suit des études militaires à l'Académie militaire de l’État-major général. Durant la Première Guerre mondiale, devient commandant en chef des armées du front du Sud-Ouest en remplacement du général Lavr Kornilov (juillet 1917), lui-même promu chef d’État-major.
En août 1917, soutenant ce dernier dans l’ « affaire » qui l’oppose au gouvernement provisoire, Denikine se voit emprisonné et accusé de mutinerie. Après la chute du gouvernement en novembre, gagne le Don : à Novotcherkassk, participe à la formation de l’Armée volontaire qui combattra dans le Kouban.
En octobre 1918, succède au commandant en chef, le général Andreev, et au mois de janvier suivant, amène les Cosaques du Don et du Kouban à fusionner leurs troupes avec l’Armée volontaire : naissent les Forces armées du Sud de la Russie qui occuperont le Donbass, la Crimée et de larges territoires au Sud de la Russie avant de marcher sur Moscou. À partir d’octobre 1919, l’Armée rouge reprenant le contrôle du Sud, les forces blanches se replient à Novorosiisk.
Le 4 avril 1920, Denikine démissionne des Forces armées du Sud de la Russie au profit du général Wrangel, commandant de l’armée volontaire du Caucase, et quitte la Russie pour l’Angleterre via Constantinople.
Exilé en France à partir de 1926, après des séjours en Belgique et en Hongrie, émigre à la fin de la guerre de 1939-1945 aux États-Unis où il s’éteint en 1947. En octobre 2005, sa dépouille mortelle est inhumée au monastère Donskoï de Moscou, sur l’initiative de Marina Grey, sa fille.
Conditions d'accès : Seule une copie de ce document est conservée dans le dossier. La pièce originale n'est communicable que sur autorisation et rendez-vous, à demander et prendre auprès du département des archives de La contemporaine (collections@lacontemporaine.fr).
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