Date :
XIXe-XXe siècle
Description physique :
5 boites.
Description :
Ce fonds comprend principalement la correspondance scientifique passive du Dr. Mourgue avec des personnalités nationales et internationales. Il contient aussi quelques documents rédigés par le Dr. Mourgue ou en lien avec ses travaux ainsi que des documents concernant sa vie privée et celle de sa famille.
Classement :
Le classement d'origine a été conservé. La correspondance scientifique est classée par nationalité puis par ordre alphabétique d'auteur. Quelques personnalités ayant changé de nationalité font l'objet d'un renvoi.
Producteur du fonds ou collectionneur :
Mourgue, Raoul (1886-1950)
Biographie ou Histoire :
Neuropsychiatre, fils de Paul Mourgue médecin décédé dans l’exercice de ses fonctions, né à Nîmes le 30 mai 1886. Licencié en 1908 en lettres et philosophie à Montpellier avec un mémoire portant sur la philosophie biologique d’Auguste Comte. Grâce à une bourse de la fondation Carnegie il poursuit ses études en médecine à Paris et obtient son doctorat en 1919 avec sa thèse intitulée « Etude critique de l’évolution des idées relatives à la nature des hallucinations vraies ». Il devient médecin en chef des hôpitaux psychiatriques notamment à Villejuif, Fains-les-Sources et Auxerre. De 1919 à 1928 il a la charge de secrétaire de rédaction de l’Encéphale. Il est lauréat de l’Institut de France en 1921-1922 pour son travail en psychopathologie. En 1923 il s’installe à Nîmes avant de se rendre à Zurich pour travailler avec Constantin von Monakow. Il travaille de 1929 à 1939 au service de la caisse générale des malades de Mulhouse et finit sa vie entre Fontenay-sous-bois et Paris où il décède le 14 juillet 1950.
Reconnu pour ses vues d’ensemble le Dr Mourgue a étudié la psychologie, la psychanalyse, la philosophie biologique d’Auguste Comte, la méthode dans les théories néo-vitalistes contemporaines, le mouvement psychobiologique en Allemagne, l’œuvre de Pavlov et de Goldstein.
Son œuvre est une unification synthétique de diverses doctrines : le point de vue neurobiologique de Bergson, l’évolution de la fonction de Constantin von Monakow et la méthode d’étude des affectations du langage de Jackson. Selon Beppino Disertori les travaux du Dr. Mourgue présentent une vision biologique de la neurologie et de la psychiatrie, avec de larges perspectives et une systématisation vitaliste des connaissances scientifiques modernes sur le système nerveux et les faits psychiques, aussi bien dans les domaines de l'anatomie et l'embryologie que ceux de la psychologie et de la criminologie.
Il est principalement connu pour son ouvrage paru en 1928 en collaboration avec le neurologue Constantin von Monacow Introduction biologique à la neurologie et à la psychiatrie où est développée la théorie de l’intégration et de la désintégration. Il travaille pendant 15 ans sur son œuvre capitale Neurobiologie de l’hallucination qui parait en 1932 avec une préface d’Henri Bergson.
Parlant l’italien, l’allemand et l’anglais, il correspond avec plus de 250 scientifiques, neuropsychiatres et psychologues de 25 nationalités différentes. Sa correspondance passive regroupe environs 1380 lettres dont plus de 220 lettres envoyées par Constantin von Monakow entre 1919 et 1930.
Modalités d'entrée dans la collection :
Achat librairie Brieux, 07/06/2018
Bibliographie :
Beppino Disertori, « L’opera scientifica di Raoul Mourgue » , Rivista di neurologia. 1952. XXII. fasc. IV. 53 p.
Walther Riese. « Dr Raoul Mourgue », The Journal of nervous and mental disease. 1951, vol. 113(1) p. 91-2.
Paul Guiraud, « Raoul Mourgue (1886-1950) », Schweizer Archiv fur Neurologie und Psychiatrie. 1952; vol. 68(2), p. 444-6.
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