Date :
10 avril 1778-28 mars 1789
Description physique :
Dessins à l'encre. 14 pièces (1 chemise ancienne, 4 feuillets et 9 feuillets doubles).
Description :
Le rapport de Montigny présenté au Comité de commerce en 1778, rappelle les différentes machines inventées avant celle de Vaucher (Duverger, Fardouel, Brachet). Celle de Vaucher est construite pour tailler deux limes à la fois. Les ciseaux et les marteaux sont mobiles par le moyen d'un chariot. Les boîtes qui renferment les ciseaux sont disposées en sens contraire pour croiser les tailles. L'avantage de cette machine est de disposer d'un moyen pour augmenter ou diminuer l'impression du coup de marteau par une fausse équerre qui s'ouvre plus ou moins. L'emploi d'une vis horizontale pour régler le mouvement progressif des ciseaux et marteaux contribue à la justesse de cette machine.
On lui accorde un logement pour y faire son établissement et une gratification annuelle de 2400 livres pour six ans.
Vaucher a établi à Amboise une manufacture de limes avec un associé (Bonhomme) qui a vendu à son insu son intérêt à Sanche. Il fut contraint de lui abandonner tout l'établissement et renonça à sa gratification.
En 1783, Vaucher présente une seconde machine à tailler les limes fines pour horlogers qui ne diffère pas essentiellement de la première. Les différences consistent en ce que le chariot qui porte le ciseau glisse dans une coulisse, ce qui l'empêche de jouer.
En 1785, Tricard et Laa demandent un privilège exclusif de trente ans pour une machine à tailler les limes de leur invention. On demande à Vandermonde de constater que celle-ci n'est pas de Vaucher.
En 1789, Vaucher dépose à l'hôtel de Mortagne une machine à finir les dentures de pendules, une à tailler les petites limes d'horlogers et une à arrondir les dentures.
Le Bureau de commerce refuse d'acquérir les modèles.
Le dossier comprend :
- L 44/1 : Une chemise ancienne.
- L 44/2 et L 44/3 : Deux descriptions de la machine dont une avec des croquis en marge.
- L 44/4 à L 44/7 : Deux rapports dont celui de Montigny.
- L 44/8 à L 44/11 : Quatre lettres portant notamment les signatures de Vaucher, de Montaran, et Tolozan.
- L 44/12 : Un certificat signé Ferdinand Berthoud, Arthur, Lepine, Romilly, Lepaute.
- L 44/13 : Deux accusés de réception.
- L 44/14 : Un certificat signé Robin.
Voir aussi L 359 (dossier Tricard et Laa, rapport de Vandermonde).
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