Date :
XIVe siècle
Langue :
Arabe
Description physique :
Papier. Le commencement du volume manque. Bonne écriture. In-4o.
Description :
Il se trouve un exemplaire complet de l'ouvrage à la Bibliothèque nationale, supplément arabe, no303. Le titre de cet ouvrage est
ou Les Flambeaux. L'auteur est l'imâm Hosseïn, fils de Massoud alferra, et surnommé Albagavy, parce qu'il était originaire de la ville de Bagschour, dans le Khorassan. Cet imâm mourut l'an 516 de l'hégire (1122 de J. C.). Les traditions de Mahomet, appelées par les musulmans du nom de Hadyts ou paroles par excellence, servent à régler les points de dogme, de morale et de discipline, sur lesquels l'Alcoran est resté muet. Il existe un grand nombre de recueils de ces traditions, et tous n'ont pas la même autorité, vu que, dans les Hadyts comme dans beaucoup d'autres choses, le faux s'est mêlé au vrai. Dans la présente compilation, les Hadyts sont classés par ordre de matières, et dans chaque chapitre, suivant la source d'où on les a tirés, ils sont divisés en deux catégories marquées en encre rouge : les
ou les purs, et les
ou les Beaux. Une compilation du même genre a été faite plus tard, et intitulée : Mischkat almassabyh
ou La Torche des Massabyh. Cette compilation a été traduite en anglais par le capitaine Matthews, et publiée à Calcutta, en 1809, deux volumes grand in-4o. L'auteur reconnaît, dans sa préface, avoir pris pour base de son travail le Massabyh ; mais le traducteur, au lieu de Albagavy, a lu Albagdady, comme si l'auteur du Massabyh était né à Bagdad. Au commencement du volume, les marges sont chargées de gloses, dont quelques-unes sont en langue turque. On avait d'abord cru que c'était un Alcoran, et, non content de renverser le volume de haut en bas, on a mis sur le dos ce titre imprimé : Alchoran arabice M. S. Quoiqu'il n'y ait pas d'autre indication, cependant la reliure du volume (en velours noir) montre qu'il a appartenu à Bouhier.
La transcription paraît remonter au XIVe siècle. Le copiste, qui semble avoir eu la conscience de son talent, a placé à la fin de la première partie, fol. 130, ce quatrain arabe :

J'ai terminé cette partie, en louant Dieu de la faveur avec laquelle il m'a dirigé.
Il espère que quiconque lira ce manuscrit demandera pour lui à Dieu sa miséricorde et une belle récompense.
Je sais que cette écriture restera, tandis que mon corps se consumera dans la poussière.
L'écriture brille à jamais sur le papier, pendant que le copiste pourrit dans la terre.
Documents en relation :
Il se trouve un exemplaire complet de l'ouvrage à la Bibliothèque nationale, supplément arabe, no 303
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