Langue :
français
Description physique :
10 ml.
Organisme responsable
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
8 place du Panthéon
75005 Paris
téléphone : 01 44 41 97 90
télécopie : 01 43 29 12 09
courriel : doucet@bljd.sorbonne.fr
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Description :
Le fonds Pierre Oster (cote PO), est entré par dons successifs, le
premier intervenu en 1997 et le second en 2012 pour 4 manuscrits et 3
carnets avec correspondances datés du 17 septembre 2010 au 15 avril
2012. Le fonds se compose de manuscrits de l'auteur, de dactylographies
et d'épreuves corrigées, ainsi que de carnets et des principales oeuvres
imprimées, accompagnées de la fortune critique. Conservé dans 28 boîtes
qui occupent 6 mètres linéaires, ce fonds présente les différents états
de travail du poème "La Terre"
(entre 2004 et 2012), des "21ème", "27ème" et "28ème" poèmes, et
plusieurs arts poétiques : "Une machine à indiquer l’univers" (1992),
"Requêtes" (1983) et "Alchimie de la lenteur" (2006). L’ensemble des 174
carnets inédits qui recouvrent les années 1969 à 2014, dans lesquels
sont insérées les lettres de nombreux correspondants, poètes, éditeurs
et amis parmi lesquels Edouard Glissant, Jacques Réda, Jean-Pierrre
Lemaire, Nimrod, Michel Deguy, Bruno Roy et Réginald Gaillard, forme la
partie la plus autobiographique du fonds.
Classement :
Journal (174 carnets, 1969-2014) ;
Manuscrit ;
Imprimés.
Producteur du fonds ou collectionneur :
Pierre Oster
Biographie ou Histoire :
Pierre Oster, né le 6 mars 1933, a publié en 1954 « Premier poème » au
Mercure de France grâce notamment à l’aide de Pierre-Jean Jouve, puis «
Quatre Quatrains gnomiques » à La Nouvelle Revue française en 1955, par
l’intermédiaire de Marcel Arland et Jean Paulhan. La même année, son
premier recueil sortit chez Gallimard, intitulé "Le champ de mai" (prix
Félix-Fénéon). Il fut mobilisé pendant deux par la guerre d’Algérie, qui
fut pour lui un épisode douloureux. En 1962, il rencontra Saint-John
Perse, « mon seul maître ». Son travail dans l’édition (en 1971 au
Cercle du livre précieux avec Claude Tchou, auprès de Pascal Pia et de
Jean-Claude Zylberstein, puis au comité de lecture du Seuil de
1978 à 1995) lui donna d’entrer en contact avec nombre d’écrivains
contemporains, Francis Ponge, Dominique Aury, Philippe Jaccottet, Michel
Deguy et Jean Grosjean. Dans la veine d’un lyrisme de la nature proche
de Saint-John Perse, la poésie de Pierre Oster, avec "Solitude de la
lumière" (1957, Prix Max-Jacob) puis "Un nom toujours nouveau" et "La
grande Année" (1960 et 1964) trouva à se théoriser dans une forme de «
sensibilité cosmogonique, théologique » (M. Deguy). "Les dieux" (1970),
"Rochers" et "Le murmure" (1982 et 1983) vinrent parachever cette
fresque du vivant que rassembla une anthologie parue en 2000, "Paysage
du Tout : 1951-2000".
Modalités d'entrée dans la collection :
Dons successifs effectués par Pierre Oster (1997-2011).
Conditions d'accès : Communication sur place avec accord des ayants droits.
Conditions d'utilisation : La reproduction des documents est soumise à l'autorisation des ayants droits.
Localisation des originaux :
Magasin des Carmes, 8 place du Panthéon, travée 4.
Information sur le traitement :
Fonds en cours de traitement.
Un pré-inventaire du journal est consultable sur place.