Langue :
français
Description physique :
? mètres linéaires.
Organisme responsable
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
8 place du Panthéon
75005 Paris
téléphone : 01 44 41 97 90
télécopie : 01 43 29 12 09
courriel : doucet@bljd.sorbonne.fr
Accéder au site web de la BLJD
Description :
Classement et inventaire réalisé par François-René Simon.
Classement :
Bien que la plupart des manuscrits de Stanislas Rodanski ne comportent pas de datation, une évaluation
chronologique a été choisie en dernier ressort pour l’établissement de cet inventaire, en particulier pour les
Poèmes et les Proses inédits 1. Pour ce faire, on s'est basé sur les variations d’écriture de son “Journal 1944-
1948”.
Producteur du fonds ou collectionneur :
Stanislas Rodanski
Biographie ou Histoire :
Stanislas Rodanski (de son vrai nom Stanislas Bernard Glucksman) fit partie du mouvement surréaliste pour lequel il écrivit aussi sous les pseudonymes de Tristan et Lancelo.
Élevé par ses grands-mères après le divorce de ses parents, la première partie de sa vie est marquée par la déportation qu’il subit en 1944. Au mois d’avril de cette même année, il commence la rédaction de son journal.
En 1945, il rencontre pour la première fois le peintre Jacques Hérold qui lui fait découvrir le surréalisme. L’année suivante, il commence à écrire à André Breton et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Lyon où il rencontre Jacques Borgé et Jacques-Elisée Veuillet qui deviennent ses amis. En 1947, Rodanski part s’installer à Paris pour poursuivre ses études, mais se met à fréquenter de plus en plus les ateliers de Jacques Hérold et de Victor Bauner et participe aux activités des surréalistes. Il signe d’ailleurs le manifeste Rupture inaugurale après avoir rencontré André Breton.
1947 marque aussi un tournant dans la vie de l’écrivain puisque c’est l’année où il subit un traitement par électrochocs dans un hôpital psychiatrique. Sa vie prend alors une tournure mouvementée entre internements, prison et surréalisme. Il créé la revue Néon avec Sarane Alexandrian, Henri Heisler, Vera Herold et Claude Tarnaud. Il se rapproche d’un groupe restreint de surréalistes composé de Sarane Alexandrian, Francis Bouvet, Alain Jouffroy, Jean-Dominique Rey et Claude Tarnaud (le contre-groupe-H) qui sont exclus du mouvement par André Breton en 1948. La revue Néon est alors dirigée par ce dernier.
A partir de cette année 1948, la vie de Stanislas Rodanski oscille entre écriture et internement. Les textes qu'il écrit sont pour la plupart récupérés par Jacques-Elisée Veuillet, notamment le manuscrit du Spectr’acteur (1949). Entre 1949 et 1952, il est interné à l’hôpital psychiatrique de Villejuif où il rédige La Victoire à l’ombre des ailes, Requiem for meet, Lancelot et la chimère. Le 31 décembre 1953 il entre à l'hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu à Lyon dont il ne sortira plus.
Modalités d'entrée dans la collection :
Legs Jacques-Elisée Veuillet, novembre 2004.
Don François-René Simon/Bernard Cadoux, 2010
Don Gibbsy Tarnaud, 2012
Don Pierrille Tarnaud, 2012
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