super epistolas Pauli » (cf. CGM, p. 48). Les deux ouvrages sont fréquemment confondus, tant dans la tradition manuscrite que dans les éditions imprimées. Le commentaire de Florus est en effet attribué à Bède dans l’incunable imprimé en 1499 à Paris par Ulrich Gering et Berthold Rembolt, qui constitue la seule édition complète de ce texte à ce jour.Le manuscrit 175 ne transmet pas l’œuvre entière, mais seulement sa deuxième partie (Gal.-Hebr.) : le commentaire de la lettre aux Romains et des deux lettres aux Corinthiens est absent. Cette lacune n’est pas surprenante puisque, dans la tradition manuscrite, le commentaire de Florus est souvent transmis en en deux ou trois volumes.
" name="description" />
MS 175Florus Lugdunensis, Expositio in epistolas beati Pauli ex operibus sancti Augustini collecta [ad Galathas – ad Hebraeos]
Date :
Première moitié du XIIe siècle
Langue :
Latin
Description physique :
Parchemin, avec quelques défauts (surtout lisières et yeux). . Nombre de feuillets : III (non numérotés), 182 (numérotés au crayon en chiffres arabes), IV-VIII (non numérotés). Dimensions : 350 × 255 mm. Réglure à la pointe sèche sur le côté poil (Rand « old style ») ; Muzerelle 1-1-11/0/2-2/JJ Muzerelle, 35/43 lignes sur deux colonnes (cahiers I-XIV : 43 lignes ; XV et XVIII : 36 l. ; XVI : 39 l. ; XVII : 38 l. ; <XVIIII>-<XXIII> : 35 l.). Codicologie : 23 cahiers réguliers s’ouvrant sur le côté poil, tous quaternions (le dernier cahier, f. 177-V, comprend également les deux feuillets de garde inférieure)
. Écriture : Caroline, d’au moins dix scribes : A (f. 1ra-96ra, 96va-b), B (f. 96rb), C (f. 96va-98va), D (f. 98vb-112vb), E (f. 113ra-120vb), F (f. 121ra-148ra), G (f. 148ra-148va), H (f. 148vb-156ra), I (f. 156rb-182ra ; 182va-b), L (f. 182rb). Décoration : Grandes initiales polychromes à motifs zoomorphes et phytomorphes, exécutées à la plume, souvent champies au pinceau de couleur aplat (f. 1ra, 30rb, 56vb, 103va, 127vb) ou par traits de couleur à la plume (f. 79ra) ; une initiale de grande taille mais à l’encre rouge (f. 142ra). Initiales calligraphiques exécutées à l’encre rouge ou noire, parfois bourgeonnées (par ex., f. 139v). Intitulés, lemmes, titres courants, mention de la source dans les marges, bouts-de-ligne et signature des cahiers généralement tracés à l’encre rouge. Quelques espaces réservés pour initiales non exécutées (f. 92rb, 99va, 145vb, 146ra). Reliure : Reliure de conservation réalisée en 2021 en remplacement d'une reliure de bibliothèque du XXe s. (réalisée à une date postérieure à 1918). Celle-ci avait elle-même remplacé une reliure antérieure, "privée d’un ais de bois" et dont un feuillet de garde aujourd'hui disparu portait une annotation du XVe s. (cf. CGM, p. 48). Les f. I-III, VI-VIII sont des gardes en papier, ajoutées au moment de la dernière opération de reliure ; les f. IV-V sont des gardes anciennes en parchemin et sont liées au dernier cahier ; le f. V, originairement contre-garde, présente des traces de colle
.
Description :
F. 1ra : rubrique "Incipit expositio epistole ad Galathas." ; Incipit : « Paulus apostolus non ab hominibus neque per hominem, sed per Iesum Christum et Dominum Patrem qui suscitauit eum a mortuis [lemme = Gal. 1,1]. Priores sunt ceteri apostoli per Christum adhuc ex parte hominem, id est mortalem. Nouissimus est apostolus Paulus per Christum iam Deum totum, id est omni ex parte immortalem... ».
F. 182vb : explicit, « ...Simul ergo in dominico agro bonum operemur, ut simul de mercede gaudeamus » ; rubrique : « Amen. Explicit » (addition du XIIIe s.).
Annotations Dans les marges interne et de gouttière, le manuscrit présente une série assez uniforme d’annotations, datant de la même époque que le texte principal. Chaque annotation est indiquée par un signe de nota bene. Dans quelques cas, seul le monogramme de renvoi est présent, sans autre texte. Dans une section du manuscrit, les annotations marginales sont signalées majoritairement par des capitales rouges (f. 70r-96v et, très sporadiquement, ailleurs). Aux f. 176r-181r, les signes de renvoi réapparaissent, cette fois à l’encre noire, en alternance ou en coprésence avec les monogrammes des notes. La même main qui compile les notes ajoute parfois certaines indications de sources omises par le rubricateur, en les écrivant en majuscules et en noir. La série de notes marginales comprend certaines des annotations qui, dans le manuscrit original de l’œuvre (Lyon, BM, 484), sont attribuables à la main de Florus. Par exemple, la glose des mots "anathemare" et "deuotare" insérée dans un cadre au f. 1v (« Anathema, maledictio, deuotatio, item condempnatio detestabilis, abominabilis, alienatus ») correspond à la note manuscrite de Florus, qui est encadrée de la même manière dans le codex original (Lyon, BM, 484, fol. 37v). Au f. 15vb de l’intercolumnium, à côté du texte « nondum de illa natum erat » se trouve la note suivante : « Nota diligenter quid significet abortiuum », qui correspond exactement au texte trouvé dans la marge du f. 50v du codex de Lyon. Il en va de même pour deux notes du f. 54v qui reproduisent celles du f. 92r de l’original. Le manuscrit MS 175 reproduit également en marge les indications, également de l’auteur, se réfèrant aux différentes épîtres pauliniennes citées dans le texte.
Les corrections apportées au texte dans les marges sont pour la plupart attribuables à la même main que celle qui a rédigé le texte. Une main du XIVe siècle ajoute, en marge et en titre courant, l’indication du numéro de chapitre du texte paulinien commenté.
Identification du texte : Le codex ne transmet pas l’Expositio super epistolas Pauli ex libris s. Augustini collecta de Bède le Vénérable, comme l’indique faussement le CGM, mais l’œuvre similaire de Florus de Lyon. L’erreur d’identification est due à une annotation ajoutée au XVe siècle sur un feuillet de garde qui n’est plus conservé : « Precium XI scutorum. Liber Bede de uerbis Augusti<ni> super epistolas Pauli » (cf. CGM, p. 48). Les deux ouvrages sont fréquemment confondus, tant dans la tradition manuscrite que dans les éditions imprimées. Le commentaire de Florus est en effet attribué à Bède dans l’incunable imprimé en 1499 à Paris par Ulrich Gering et Berthold Rembolt, qui constitue la seule édition complète de ce texte à ce jour. Le manuscrit 175 ne transmet pas l’œuvre entière, mais seulement sa deuxième partie (Gal.-Hebr.) : le commentaire de la lettre aux Romains et des deux lettres aux Corinthiens est absent. Cette lacune n’est pas surprenante puisque, dans la tradition manuscrite, le commentaire de Florus est souvent transmis en en deux ou trois volumes.
Provenance :
Le manuscrit est vraisemblablement d’origine française. Il a appartenu au Collège Louis-le-Grand, cf. l’estampille de ce dernier au fol. 1r ; ensuite, il entra dans les collections de la Bibliothèque de l’Université, cf. l’estampille de cette dernière à l’encre rouge au f. 1r et 182v. Au f. 1r, anciennes cotes : 189. 5. 10. — Ms. t. I, 27.
Autre support :
Des éléments de décor du manuscrit ont été numérisés par l’IRHT. Ils sont consultables dans la Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux
Autre support :
Microfilm : FB 884
Bibliographie :
Charles Beaulieux, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Université de Paris et Universités des départements, Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1918, p. 48.
André Wilmart, « Sommaire de l’exposition de Florus sur les Épîtres ", dans Revue Bénédictine, 38, 1926, p. 205-216, en particulier p. 209, 216.
Friedrich Stegmüller, Repertorium Biblicum medii aevi, Madrid, 1950-1980, vol. IV, n° 6933.
Roberto Gamberini, Notice décrivant le manuscrit MS 175 conservé à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, dans le cadre du programme de recherche LEGETIMAM, janvier 2022.
Information sur le traitement :
Notice de signalement héritée du CGM, remaniée et complétée à partir de la notice rédigée par Roberto Gamberini (janvier 2022) dans le cadre du programme LEGETIMAM. Le manuscrit à fait l'objet d'interventions de conservation-restauration en vue de sa numérisation dans le cadre de ce même programme. A cette occasion, il a été doté par l'atelier de conservation-restauration de la BIS d'une reliure de conservation remplaçant une reliure de bibliothèque du XIXe qui présentait le double inconvénient de s’ouvrir difficilement, rendant ainsi inaccessibles certains éléments textuels ou de décor situés dans les marges intérieures, et d’avoir été réalisée à partir de matériaux de mauvaise qualité et selon des techniques préjudiciables à la conservation des corps d’ouvrage anciens (gardes acides en contact direct avec les feuillets manuscrits, dos très encollé, couture extrêmement serrée). Numérisation intégrale du manuscrit, réalisée par l'atelier interne de la BIS en 2021, financée par Sorbonne Université dans le cadre du programme LEGETIMAM.
Rappels sur les conditions d'accès et d'utilisation des documents : L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Toute publication ou reproduction est soumise à autorisation.
Si vous voyez cette page, c'est probablement que vous utilisez un navigateur Web (ou une version) qui ne supporte par certaines normes Web.
Nous vous conseillons de mettre à jour votre navigateur ou de choisir un navigateur comme Firefox.
Si le problème persiste, merci de nous informer en indiquant le nom et la version de votre navigateur à : https://stp.abes.fr/node/3?origine=calames/